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JASON EDWARDS

folk élégante et puissante

Il se dit de certains artistes qu'ils sont "hantés", cette proposition sied bien à Jason Edwards.


Anglo-américain d'origine, Jason Edwards vit en France. Poète errant, hobo folkeux, Jason Edwards multiplie les expériences avant de se consacrer à la musique. Ouest son premier album bâti autour de l'idée d'addiction et sorti en 2007, réjouit par son dépouillement, envoûte par sa folk sépulcrale et hantée.

 

Doldrums en 2009 amplifie la renommée de Jason Edwards avec des compositions plus amples. C'est un album pénétrant autant jazz que folk, blues que world. le titre « 0o » est single de la semaine sur iTunes et Jason Edwards est pré-sélectionné pour les Découvertes du Printemps de Bourges 2010.
 


Copyright 2013 Music Story François Alvarez

Holy Doom

réalisé par Vincentwho

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Ouest se révèle écoute après écoute un de ces disques précieux, dans lesquels on vient autant se réfugier que se perdre. Loin d’asséner des certitudes, Ouest demande en effet à son auditeur de lâcher prise, d’accepter une part d’irrationnel, d’inconnu, et de se laisser emporter par ses mélodies accidentées, hypnotiques et un poil borderline.

Son auteur, Jason Edwards, a longtemps bourlingué avant de parvenir à sortir ce premier album. La trentaine entamée, il a vagabondé, jouant dans les bars de Dublin, Montréal ou New York ou dans les rames de la ligne 6 du métro à Paris, avant de se sédentariser. Un parcours chaotique, plein de fêlures, dont Ouest porte les stigmates. Récit d’errances psychotropes (Codeine, premier titre hypnotique aux accords tendus et lancinants, ou le litanique Opium), d’amours perdues, de divagations mentales, le disque, étonnamment abouti et cohérent, revisite de manière personnelle et habitée l’héritage folk.

Décharné, rythmé par une guitare parfois rejointe par une flûte ou un saxophone, Ouest navigue entre le désespoir lyrique d’un Leonard Cohen (Here They Come), l’ambiance enfumée et déglinguée d’un Tom Waits et des Lounge Lizards (Bourbon Ouest), ou encore le psychédélisme illuminé d’un Syd Barett (Down the Drain).

critique de

pour les InRocKs

Crédit photo Julien Bourgeois

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